Les Français peu séduits par les cryptomonnaies
Une nouvelle étude vient de paraître. Elle tente de sonder les Français sur leur rapport aux actifs numériques. Les institutions comme Binance ou Circle semblent vouloir faire de l’hexagone un fief européen.
Mais qu’en est-il de ses habitants ? Voyons les résultats de ce sondage.
Une majorité de Français se détourne des cryptomonnaies
C’est le résultat d’une étude réalisée par le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (CECOP), conjointement commandée par AG2R, Amphitéa et le Cercle de l’épargne. Le rapport est paru hier, mardi 18 avril, et semble peu encourageant sur la perception des actifs numériques dans l’hexagone.
En effet, lorsque les Français sont interrogés sur leur épargne, les cryptomonnaies arrivent à la dernière place des actifs qui intéressent nos compatriotes. Seulement 15 % des sondés estiment qu’il y a un intérêt de placer son épargne dans les cryptoactifs.
Pour comparaison, ils sont 65 % à le penser pour le Livret A, 60 % pour l’immobilier, 56 % dans l’assurance-vie et 44 % dans les SCPI. Pour ce qui est des autres actifs un peu plus risqués, on note que 42 % des Français envisagent de placer leur épargne dans les actions et 24 % dans les Sicav.
Lorsque l’on tourne les résultats dans l’autre sens, ce sont 85 % des Français qui ne considèrent pas les cryptomonnaies comme une solution d’épargne. Des résultats peu glorieux qui ne sont pas rassurants sur l’adoption de cette classe d’actif dans l’hexagone.
Cependant, lorsque l’on regarde les tranches d'âge, il est tout de même possible de trouver quelques points intéressants. Les cryptomonnaies sont plutôt populaires chez les 18-24 ans. 36 % d’entre eux estiment que ce type d’actif a de l’intérêt. Ils sont 27 % chez les 25-34 ans et enfin 4 % chez les plus de 65 ans.
Autrement dit, les jeunes et les actifs notamment ont tendance à classer les cryptomonnaies au même niveau que les actions pour leur épargne. Chez les retraités cependant, il reste beaucoup de chemin à parcourir.
Le marché tricolore à la traîne
L’hexagone a beau attirer des acteurs majeurs du marché sur son territoire, ses habitants ne semblent pas disposés à investir dans ce type d’actif. En un an, la méfiance vis-à-vis des actifs numériques a augmenté dans la population. Les événements comme le krach de l’écosystème Terra ou encore la faillite de FTX ont sûrement joué un rôle.
Résultat, le nombre de personnes intéressées par les cryptomonnaies est en baisse : ils étaient 22 % des sondés en février 2022 contre 15 % en février 2023, une baisse nette de 7 points.
Quand on regarde au-delà de nos frontières, on se rend compte que les Français se retrouvent en queue du peloton. D’après une enquête menée par Coincub, nos voisins Allemands représentent le pays le plus crypto-friendly au monde. Le marché tricolore est exclu du top 10.
Une étude de l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan), a montré que seulement 8 % des Français détiennent des actifs numériques. Chez nos amis américains, ce nombre est de 20 %.
En Europe, les fortes volontés de régulations et les positions très sévères de nos parlementaires n’aident probablement pas à améliorer ces résultats. Les événements successifs qui traduisent l’insécurité de notre écosystème sont également des freins. D’ailleurs, le possible retour de FTX ne joue pas en notre faveur.
Mon aventure dans les cryptomonnaies commence au début du bull-run 2021. Je me suis d’abord renseigné sur la technologie blockchain, Bitcoin et Ethereum, par simple curiosité. J’ai rapidement été séduit par l’idéal porté par BTC, et j’ai alors décidé d’investir. Par la suite, je me suis intéressé aux NFTs à travers plusieurs écosystèmes, dont Ethereum, Solana, ou encore Avalanche. La technologie développée par Avalanche m’a convaincu, et j’ai alors décidé de passer de simple investisseur à entrepreneur, en créant mon propre projet NFT.
J’ai toujours aimé écrire et transmettre mes connaissances. J’ai commencé par le faire auprès de ma petite communauté sur Twitter, avec laquelle je partageais mes analyses et mes avis. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité d’allier mes deux passions, que sont l’écriture et le web3, en tant que rédacteur pour CryptoNeet. N’hésitez pas à me retrouver sur X/twitter.