
Planck Network veut devenir la colonne vertébrale de l’IA vérifiable
ValPlanck Network se positionne comme une alternative atypique dans la vague crypto-AI. Doté de revenus réels, de GPU de niveau entreprise et d’une conformité réglementaire complète, il tente une percée sur le marché B2B avec une structure coûteuse, mais ambitieuse, à contre-courant des projets Web3 classiques.

Une architecture unique pensée pour la confiance et les entreprises
L’approche de Planck tranche avec la plupart des projets IA décentralisés. Contrairement aux initiatives orientées hype ou testnet rapide, Planck a d’abord généré entre 1,1 et 1,4 million de dollars de revenus avant même l’émission de son token. Il a aussi déployé pour plus de 60 millions de dollars de GPU, de la même catégorie que ceux utilisés par Google Cloud ou AWS. Cette stratégie montre une volonté de créer une véritable infrastructure, et non un simple réseau DePIN reposant sur des nœuds amateurs.
Le cœur du projet repose sur une double architecture blockchain : Planck Zero, la couche de coordination, et Planck One, la couche d’exécution dédiée aux tâches IA. Cette configuration permet de valider on-chain les inférences réalisées off-chain, un enjeu central pour les entreprises qui ont besoin de preuves vérifiables sur le traitement des données. Contrairement aux modèles d’IA opaques actuels, Planck promet de rendre les décisions algorithmiques auditables, traçables et conformes aux régulations.
Cette approche attire l’attention, car elle offre une alternative crédible aux géants du cloud. En visant des standards comme MiCA, ISO, GDPR ou SOC2, le réseau pourrait répondre aux attentes des entreprises européennes, en quête de solutions AI sécurisées et certifiables. Planck veut devenir la couche de confiance de l’intelligence artificielle distribuée.
Un modèle économique concret, mais sous haute pression
Planck introduit aussi un modèle économique rare dans l’écosystème DePIN. Les clients paient en USDC, et le protocole utilise ces revenus pour racheter le token PLANCK sur le marché, redistribué ensuite aux stakers. Cette boucle d’achat automatique permet de créer une pression haussière réelle, sans dépendre d’émissions artificielles ou de récompenses inflationnistes. Le modèle est solide en théorie, car basé sur l’usage du produit, pas sur la spéculation.
Mais ce mécanisme présente des risques. L’équipe détient près de 40 % de l’offre totale, et le code de la blockchain n’est pas encore totalement ouvert. De plus, pour que le cycle économique fonctionne, la croissance du réseau doit rester constante, ce qui demande une exécution sans faute sur 2025 et 2026. Un ralentissement de l’adoption ou un décalage du lancement du mainnet pourrait fragiliser l’ensemble de la structure.
Planck ne cherche pas à concurrencer les autres projets AI crypto sur le terrain du GPU ou du stockage, comme Render ou Akash. Il veut plutôt s’imposer comme le premier réseau d’exécution vérifiable pour l’IA. Mais ce pari repose sur un équilibre délicat entre croissance, adoption, régulation et confiance. Un modèle ambitieux, aux frontières de la crypto, du cloud et de la gouvernance algorithmique.
ValPassionné de finance, trading et cryptomonnaies, je mets à profit mes 7 ans d'expérience en tant que trader sur les CFDs pour guider les investisseurs à mieux comprendre les marchés et à identifier les projets cryptos les plus prometteurs. Mon parcours m'a conduit à me concentrer sur l'univers des actifs numériques, où je décode les tendances du marché et analyse les projets cryptos les plus prometteurs pour aider les investisseurs à naviguer avec confiance dans ce secteur en constante évolution. Toujours à la recherche de nouveaux défis, je suis animé par la volonté de partager mes connaissances et de contribuer à l'adoption massive des technologies de demain. Retrouvez moi sur LinkedIn.

