Bitcoin face à un scénario extrême : euphorie haussière ou krach abyssal ?
ValLe Bitcoin pourrait connaître une ascension spectaculaire jusqu’à 150 000 dollars, suivie d’un effondrement sous les 10 000 dollars, selon l’économiste Henrik Zeberg. Une trajectoire explosive mais risquée, révélatrice des tensions entre euphorie des marchés et déséquilibres économiques majeurs.
Une phase de bulle portée par les signaux macroéconomiques
Henrik Zeberg estime que Bitcoin est entré dans une phase de rallye terminal, alimentée par la liquidité globale et la psychologie de masse. Ce cycle serait comparable aux grandes bulles historiques, culminant autour de 150 000 dollars d’ici fin 2025, avant de se renverser brutalement. L’alerte porte sur une corrélation croissante entre Bitcoin, le S&P 500 et le NASDAQ, suggérant que toute correction sur les marchés actions pourrait entraîner un repli violent des cryptos.
Ce scénario est renforcé par les données de Glassnode qui révèlent des pertes non réalisées modérées, indiquant un potentiel de hausse résiduel, mais aussi une tension sous-jacente. Bloomberg, via Mike McGlone, alerte également sur le niveau critique des 100 000 dollars : le franchissement ou l’échec à le maintenir pourrait agir comme détonateur psychologique dans un marché ultra-sensible aux seuils symboliques.
Un effondrement post-bulle lié à la finance de l’ombre
Après le sommet, Zeberg prévoit une chute vertigineuse vers moins de 10 000 dollars, causée par un choc systémique lié aux marchés de la finance privée non régulée (shadow banking). Ce segment, souvent ignoré par les investisseurs crypto, serait vulnérable à un resserrement de la liquidité ou à une crise de crédit, ce qui déstabiliserait l’ensemble de l’économie spéculative, crypto comprise.
Ce cycle pourrait être le reflet de ceux de 2017 et 2021, où les sommets ont été suivis de corrrections brutales, en phase avec la fin du cycle macroéconomique. L’histoire se répéterait alors : euphorie massive, afflux de nouveaux entrants, puis panique et désengagement rapide, avec des conséquences sur les altcoins, en particulier Ethereum, souvent corrélé dans ces phases critiques.
La thèse de Zeberg repose sur l’idée que Bitcoin n’est pas encore un refuge macroéconomique durable, mais reste profondément intégré aux cycles de liquidité, à la spéculation, et à la dynamique de bulle. Les investisseurs avertis devront surveiller les indicateurs techniques, mais aussi les signaux macro inflation, taux directeurs, stress de crédit pour anticiper le retournement brutal que l’économiste juge inévitable.
Ce scénario ne rejette pas le potentiel du Bitcoin à long terme, mais le replace dans un cycle spéculatif classique, où la dernière phase euphorique est souvent la plus rentable… et la plus dangereuse.
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