
Le blanchiment d’argent en crypto : une menace sous surveillance

Le blanchiment d’argent via les cryptomonnaies est devenu une pratique courante pour les criminels cherchant à dissimuler l’origine illicite de leurs fonds. Grâce à des plateformes d’échange, des services de mixage et des protocoles DeFi, ces acteurs parviennent à cacher leurs transactions et à échapper aux régulations.
Alors, les autorités sont-elles en mesure de lutter efficacement contre ces pratiques… ou la blockchain restera-t-elle un terrain favorable aux activités illégales ?

Les étapes du blanchiment d’argent en crypto
Le processus de blanchiment suit généralement quatre grandes étapes :
Acquisition des fonds illégaux : issus d’escroqueries, de ransomware, de cyberattaques ou de trafic illégal.
Intégration dans l’écosystème crypto : conversion des fonds en cryptos via des plateformes peu réglementées.
Dissimulation des transactions : utilisation de mixers, DEX, ponts inter-chaînes, ou encore plateformes de jeux en ligne.
Réintroduction dans l’économie réelle : transformation en fiat via des OTC brokers, des achats immobiliers ou des investissements dans des entreprises.
Alors, les nouvelles régulations peuvent-elles réellement freiner ce phénomène ?
Les méthodes utilisées par les criminels
Les criminels exploitent plusieurs stratégies pour échapper à la traçabilité :
Les exchanges non conformes qui ne respectent pas les obligations KYC/AML.
Les plateformes DeFi et DEX qui offrent des transactions anonymes et intraçables.
Les services de mixage comme Tornado Cash, permettant de brouiller l’origine des fonds.
Les ponts inter-chaînes, facilitant le passage des fonds d’une blockchain à une autre sans contrôle réglementaire.
Les sites de jeux en ligne, où l’argent est blanchi via des mises et des retraits anonymes.
Alors, les nouvelles technologies de surveillance blockchain suffiront-elles à enrayer ces pratiques ?
Comment les régulateurs tentent de réagir ?
Aux États-Unis, la FinCEN impose des règles strictes aux plateformes d’échange et sanctionne les entités frauduleuses.
L’Union Européenne a mis en place MiCA, obligeant les CASPs à identifier et signaler les transactions suspectes.
Singapour et le Japon ont durci leurs lois contre le blanchiment d’argent en crypto, rendant plus difficile l’utilisation d’exchanges non régulés.
Malgré ces efforts, les criminels s’adaptent continuellement en exploitant de nouvelles technologies et des juridictions plus laxistes.
Alors, la régulation peut-elle réellement stopper le blanchiment d’argent en crypto, ou est-ce une bataille perdue d’avance ?
Les prochains mois seront déterminants pour voir si les efforts des régulateurs sont à la hauteur du défi !

Rédacteur pour Crypto-Neet. J'ai commencé à m'intéresser aux cryptomonnaies en 2017, juste avant le bull run de fin d'année. Après avoir réalisé toutes les erreurs de débutant, j'ai décidé de m'intéresser sérieusement à la blockchain, à la DeFi et au trading. C'est aujourd'hui devenu une passion de tous les jours que je partage à travers des articles d'actualités et des reviews vulgarisées. Passionné aussi par la création de contenus, je tente de créer une expérience intéressante et facile à utiliser pour les lecteurs et utilisateurs. Dernièrement, je me spécialise sur l'utilisation de Midjourney pour accompagner nos contenus sur la cryptomonnaie. Je rédige aussi des articles sur Alti Trading et Tradingbeasts. Retrouvez-moi sur X.