L’UE prend de nouvelles mesures contre les cryptomonnaies
Dans un effort pour renforcer la lutte contre le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale, l'Union Européenne a provisoirement convenu d'imposer des mesures strictes de diligence raisonnable aux entreprises de cryptomonnaies. Cet accord historique vise à accroître la transparence et la sécurité dans le secteur en pleine expansion des actifs numériques. Qu’est-ce que cela signifie exactement ? On fait le point.
Une réglementation renforcée pour la crypto
La nouvelle réglementation est connue sous le nom de Règlement sur la Lutte contre le Blanchiment d'Argent (AMLR). Elle fait partie d'un effort plus large pour combattre l'évasion de sanctions et le blanchiment d'argent.
Elle comprend la création d'un livre de règles unique et la mise en place d'une autorité de surveillance qui aura également juridiction sur le secteur des cryptomonnaies. De nouvelles contraintes pour les entreprises spécialisées, même si ces dernières ne sont pas forcément concernées par ces motifs.
Désormais, toutes les entreprises opérant dans l'espace des cryptomonnaies devront appliquer des mesures de diligence raisonnable pour les clients effectuant des transactions de 1 000 euros ou plus. De plus, des mesures supplémentaires ont été ajoutées pour atténuer les risques liés aux transactions avec des portefeuilles auto-hébergés.
De ce fait, les retraits des clients vont se voir plus compliqués, ralentis voire empêchés. Cette démarche peut avoir un effet non-souhaité. Par exemple, cela peut pousser les utilisateurs à retirer leurs cryptomonnaies sur une plateforme non réglementée au sein de l’UE.
Contexte réglementaire et répercussions
Cette décision intervient après l'adoption de contrôles spécifiques sur les transferts de fonds en cryptomonnaie dans le cadre de la réglementation phare de l'UE, MiCA (Markets in Crypto Assets).
En décembre dernier, le Parlement Européen et le Conseil ont convenu de la création de l'autorité de surveillance AML. L'accord de mercredi concernait spécifiquement la sixième directive sur le blanchiment d'argent et le livre de règles dans le cadre de l'AMLR.
Cette réglementation renforcée marque un tournant dans la manière dont l'Union Européenne aborde la surveillance et la régulation du secteur des cryptomonnaies. L’organisme européen vise à éradiquer le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
L'UE s'assure que les fraudeurs, le crime organisé et les terroristes ne puissent pas légitimer leurs gains via le système financier. Ces initiatives semblent essentielles, pour mieux légiférer autour des cryptomonnaies, et les rendre accessibles au plus grand nombre. La difficulté est de trouver le juste milieu qui ne portera pas préjudice aux utilisateurs et entreprises européens.
Cette initiative reflète la détermination de l'UE à créer un écosystème financier plus sûr et transparent, en harmonie avec son engagement envers la lutte contre la criminalité financière.
Mon aventure dans les cryptomonnaies commence au début du bull-run 2021. Je me suis d’abord renseigné sur la technologie blockchain, Bitcoin et Ethereum, par simple curiosité. J’ai rapidement été séduit par l’idéal porté par BTC, et j’ai alors décidé d’investir. Par la suite, je me suis intéressé aux NFTs à travers plusieurs écosystèmes, dont Ethereum, Solana, ou encore Avalanche. La technologie développée par Avalanche m’a convaincu, et j’ai alors décidé de passer de simple investisseur à entrepreneur, en créant mon propre projet NFT.
J’ai toujours aimé écrire et transmettre mes connaissances. J’ai commencé par le faire auprès de ma petite communauté sur Twitter, avec laquelle je partageais mes analyses et mes avis. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité d’allier mes deux passions, que sont l’écriture et le web3, en tant que rédacteur pour CryptoNeet. N’hésitez pas à me retrouver sur X/twitter.