Les frais d’Ethereum explosent à cause de cette nouvelle tendance
Les frais de transaction sur le réseau Ethereum ont atteint des sommets inégalés depuis mars 2023. Les traders et les curieux se précipitent pour profiter de l'engouement naissant autour du mystérieux standard ERC-404. Mais qu'est-ce qui a bien pu pousser les coûts à s'envoler à ce point ? Plongeons ensemble dans cette aventure où technologie et spéculation se rencontrent dans un tourbillon financier.
La course à l'ERC-404 : entre hype et réalité
Dans l'univers d'Ethereum, un spectre large d'acteurs, allant des traders chevronnés aux débutants intrigués, a récemment assisté à une montée spectaculaire des frais de gas. Cette tendance, remarquée pour la première fois le 9 février, a vu les coûts moyens grimper jusqu'à 70 gwei, l'équivalent de 60 dollars par transaction standard.
Cet épisode a eu lieu au cœur même du réseau Ethereum, suscité par un vif intérêt pour l'ERC-404. Ce standard expérimental et non officiel, qui promet de redéfinir l'usage des NFTs, semble être à l'origine de cette soudaine inflation des frais. Il a captivé l'attention de la communauté crypto et a déclenché une ruée vers ce nouveau phénomène.
L'effet papillon de l'ERC-404 sur les frais de gas
Alors que les frais de gas sur Ethereum flirtaient avec des niveaux stratosphériques, atteignant jusqu'à 377 gwei, c'est l'ERC-404 qui s'est retrouvé sous les projecteurs. Initiée le 5 février par le projet Pandora, cette nouvelle norme a vu son volume exploser de plus de 6 100 %, cumulant plus de 474 millions de dollars en transactions.
L'ERC-404, c'est un peu comme le mariage entre des NFTs (ERC-721) et des tokens standards (ERC-20), permettant ainsi de fractionner un NFT en plusieurs parts, chacune pouvant être détenue et échangée. Mais ne vous y trompez pas, malgré son nom officiellement inofficiel, l'ERC-404 fait déjà parler de lui.
Réduire les coûts, l'ultime quête
Dans ce contexte effervescent, l'équipe derrière Pandora, avec à sa tête un certain "ctrl" (un pseudonyme des plus cryptiques), travaille d'arrache-pied pour réduire ces frais de gas exorbitants. Leur objectif ? Optimiser l'utilisation du gas pour favoriser l'adoption massive de leur innovation.
Selon eux, il serait possible de réduire les coûts de gas de 300% à 400% dans certains cas, un véritable game changer dans l'univers des cryptos. La plateforme d'échange décentralisée Uniswap a également joué un rôle clé dans cette saga, concentrant une grande partie de l'utilisation du réseau le 9 février.
Uniswap, ainsi que d'autres projets ERC-404, ont généré un volume de transactions dépassant les 600 millions de dollars sur la dernière semaine, selon les données de l'agrégateur crypto Birdeye.
Cette récente frénésie autour de l'ERC-404 illustre parfaitement la dynamique toujours changeante du monde des cryptomonnaies, où innovation et spéculation se côtoient étroitement.
Alors que les développeurs cherchent des solutions pour rendre la technologie plus accessible et moins coûteuse, la communauté crypto reste suspendue à leurs lèvres, prête à plonger dans la prochaine grande aventure. Restez à l'écoute, car l'histoire de l'ERC-404 ne fait que commencer.
Mon aventure dans les cryptomonnaies commence au début du bull-run 2021. Je me suis d’abord renseigné sur la technologie blockchain, Bitcoin et Ethereum, par simple curiosité. J’ai rapidement été séduit par l’idéal porté par BTC, et j’ai alors décidé d’investir. Par la suite, je me suis intéressé aux NFTs à travers plusieurs écosystèmes, dont Ethereum, Solana, ou encore Avalanche. La technologie développée par Avalanche m’a convaincu, et j’ai alors décidé de passer de simple investisseur à entrepreneur, en créant mon propre projet NFT.
J’ai toujours aimé écrire et transmettre mes connaissances. J’ai commencé par le faire auprès de ma petite communauté sur Twitter, avec laquelle je partageais mes analyses et mes avis. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité d’allier mes deux passions, que sont l’écriture et le web3, en tant que rédacteur pour CryptoNeet. N’hésitez pas à me retrouver sur X/twitter.