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Bitcoin (BTC)

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Richard "Ororys"Ric
par Richard "Ororys"Article publié le 12 juillet 2022 et mis a jour le 09 janvier 2024

Quand on parle de cryptomonnaie, celle qui revient le plus souvent est sans nul doute le Bitcoin. Elle est la plus populaire de toute, et est montée jusqu’à un nombre extraordinaire d’environ 1 100 milliards de dollars de capitalisation.

Mais alors qu’est-ce que le Bitcoin ? Que lui vaut sa réputation d’Or numérique ? Comment en acheter ou en vendre ?

Crypto-Neet, un groupe d’experts dans le domaine des cryptomonnaies, s'est intéressé de près au phénomène Bitcoin et tentera de répondre à toutes vos questions à travers cet article.

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Bitcoin crypto : C’est quoi le bitcoin (BTC) ?

La première raison pour expliquer la popularité du Bitcoin est son antériorité

Lancée en 2009 par Satoshi Nakamoto, elle est la toute première des cryptomonnaies. Il s’agit d’une monnaie numérique décentralisée. 

Son créateur l’a développé en tant que simple logiciel open source.

Quelques bases avant de continuer :

  • Le Bitcoin comme l’ensemble de ses compères fonctionnent avec la technologie de la blockchain. Cette chaîne de blocs est le registre qui mémorise toutes les interactions de ses utilisateurs. Ces derniers ont tous le droit d’y écrire, et y ont tous les mêmes privilèges, c’est ainsi que l’on appelle le système “décentralisé”.

  • Le minage désigne la validation de ces opérations par plusieurs ordinateurs mis en compétition, c’est le processus qui permet la sécurisation de la blockchain. Celui ou celle qui parvient à valider l’opération est ainsi récompensé. Cette récompense est faîte pour diminuer avec le temps. En effet, tous les 4 ans, la récompense donnée aux mineurs est divisée par 2, c’est ce qu’on appelle le “halving”. 

Il s’agit-là d’une véritable révolution technologique. Le bitcoin fut le premier à utiliser ce système décentralisé, sécurisé et anonyme pour créer à la fois un protocole de paiement et une cryptomonnaie.

Cependant, afin de contrer la volatilité d’une monnaie sans contrôle, l’offre du BTC a été limitée à sa création. En effet, nous savons d’ores et déjà qu’il n’y aura pas plus de 21 millions de BTC. Plus de 19 millions d’entre eux sont déjà en circulation, et on estime que le dernier sera émis en 2140.

Ainsi, de par son antériorité, la révolution qu’il représente et son nombre de jetons limités, le BTC est qualifié régulièrement d’or numérique. Outil parfait pour se prémunir contre la volatilité du marché et l’inflation.

L’équipe derrière le Bitcoin (BTC)

La légende du bitcoin repose également sur l’anonymat de l’équipe derrière la création de ce dernier. En effet, plus de 10 ans après, nous ne savons toujours pas qui a créé le BTC.

Nous connaissons seulement son pseudonyme : Satoshi Nakamoto. C’est ainsi qu’était signé le premier document en lien avec le BTC, intitulé “Bitcoin : un système de paiement électronique pair-à-pair”.

Les seuls actions de ce dernier depuis ont été : 

  • Le minage du “genesis block”

  • L’envoi, le 12 janvier 2009, de 10 BTC à Hal Finney, un des premiers supporters du Bitcoin

  • Un mail de Satoshi Nakamoto, le 23 avril 2011, à un autre développeur

  • Son dernier message, en 2015, suite à l’annonce d’un fork du BTC nommé Bitcoin XT

Nous n’en savons pas beaucoup plus sur ce personnage. Il prétend, sur son profil bitcointalk, être né en avril 1975. 

Il existe beaucoup de théories à son sujet, et beaucoup spéculent sur son identité. Pourtant, nous ne savons toujours pas si il s’agit d’une femme, d’un homme, ou encore d’un groupe de personnes. 

La seule certitude, c’est que peu importe qui il/elle est, il est sans nul doute un génie du codage.

L’histoire s’arrête ici, quoi de mieux pour une technologie qui prône la sécurité et l’anonymat de ses utilisateurs, qu’un créateur lui-même totalement anonyme.

Le projet Bitcoin (BTC)

Le whitepaper de Bitcoin voit le jour le 31 octobre 2008, la même année que la crise des prêts hypothécaires. Et nous savons que cette dernière a été l’une des motivations à la création de BTC.

En effet, dans les metadatas (données) du bloc genesis (le premier bloc), on pouvait lire un titre du Times : “03 janvier 2009, Le chancelier est sur le point de renflouer les banques pour la deuxième fois”, confirmant ainsi la volonté qu’avait Satoshi Nakamoto de créer un système de finance décentralisée, un concurrent solide au système financier traditionnel.

Ainsi, Satoshi Nakamoto, avec la création du BTC, a souligné la fragilité du système économique actuel. Cette crise a prouvé au monde entier que les banques ne sont pas à l’abri d’un crash, et que dans ces conditions, elle n’est plus capable de protéger ses clients. 

C’est pourquoi, de par son système, le BTC prône l’émancipation des tiers de confiance, et donc la suppression des institutions lors d’une transaction entre deux parties.

Grâce au système peer-to-peer, et à la sécurisation qu’apporte la blockchain, tous les utilisateurs deviennent garant d’une transaction, sans même le savoir. 

Bien souvent, ces tiers dans le système traditionnel, viennent sécuriser la transaction, notamment face au risque de la “double dépense”. 

En d’autres mots, le risque que lors d’un paiement, l’un des parties utilisent les mêmes fonds pour effectuer deux transactions simultanées, trompant ainsi le destinataire. Ce risque est inexistant dans le système de paiement de BTC.

Enfin, le bitcoin s’inscrit dans une mouvance dont la priorité est le respect de la vie privée, le rétablissement du pouvoir aux particuliers, par l’utilisation proactive de cryptographie, notamment prônée par les “Cypherpunks”. 

La Blockchain Bitcoin (BTC)

Comme expliqué précédemment, la blockchain est un réseau décentralisé de pair-à-pair permettant à plusieurs utilisateurs de communiquer entre eux, de manière sécurisée et anonyme.

BTC, est à la fois une crypto-monnaie et un protocole de paiement. Ce protocole repose sur l’usage de la blockchain Bitcoin.

Cette dernière a des caractéristiques considérées comme limitantes. En effet, avec une taille de bloc limitée à 1 mo et une moyenne de 0.5ko/transaction, la blockchain ne permet de traiter que 2000 transactions/bloc, et donc toutes les 10 minutes.

Lors des pics de transaction et que le réseau est congestionné, les frais de traitement peuvent être très élevés, et ceux qui décident de payer plus seront priorisés.

La principale motivation de Satoshi Nakamato à la limitation de son réseau est la sécurité. En effet, en augmentant la taille de bloc, le minage deviendrait une pratique réservée à des machines puissantes, ce qui va à l’encontre de l’idéal de décentralisation à l’origine de cette technologie. 

De plus, cette limite de bloc est une garantie contre les risques de double-dépense (expliquée précédemment) ou encore contre les DDoS.

C’est pourquoi, la blockchain Bitcoin, en l’état, a un problème de scalabilité et n’est pas viable comme protocole de paiement pour les achats du quotidien, la vitesse et les frais sont trop élevés. 

Cependant, des solutions existent, des technologies de “surcouche” sont notamment en expérimentation, et parfois même déjà utilisées, c’est le cas du Lightning Network.

Le Lightning Network

Le Lightning Network est une surcouche de la blockchain bitcoin. Elle permet d’opérer les opérations en dehors de la chaîne et d’ainsi réduire le nombre de transactions sur la blockchain.

Concrètement, lorsque vous interagissez avec un autre utilisateur, une transaction d’ouverture de canal s’inscrit sur la blockchain. Ce canal multi-signature, dont l’ouverture et la fermeture sont soumises à l’approbation des deux parties, opère en dehors de la blockchain.  

Une fois ce canal ouvert, les deux acteurs peuvent interagir à volonté, sans frais et de façon instantanée

Cependant, ces canaux ne sont pas limités à 2 parties. En effet, les usagers du réseau sont connectés entre eux. Ainsi, même si vous n’avez pas ouvert de canaux avec un utilisateur, mais que vous en avez un en commun, alors il pourra servir d’intermédiaire pour votre transaction. C’est ce qu’on appelle le routage, permis grâce à des contrats d’engagements complexes appelés Hashed Time-Locked Contracts (HTLC).

Le lightning network est toujours en développement, mais est déjà utilisé par de nombreux acteurs, notamment pour des paiements du quotidien, comme le fait l’entreprise Fold avec les achats en BTC chez Amazon, Starbucks et Uber.

Grâce à ces innovations, Bitcoin s’assure un avenir en tant que protocole de paiement, contrant les arguments de scalabilité qui lui sont opposés. 

L’historique du Bitcoin (BTC)

Comme expliqué précédemment, tout a commencé le 31 octobre 2008 par la publication du manifeste intitulé “Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System” par Satoshi Nakamoto, en d’autres termes, il s’agit du whitepaper du Bitcoin

Il faut attendre ensuite jusqu’en Janvier 2009 avec le minage du “Genesis Bloc”, tout premier bloc de la blockchain Bitcoin, miné par Satoshi Nakamoto lui-même.

Cependant, le BTC n’était pas encore valorisé, ce n’est qu’en octobre 2009, qu’une première véritable valeur lui est attribuée, il s’échange alors 1 309 BTC pour 1 USD

En février 2010, le tout premier “exchange” voit le jour et permet d’échanger du BTC contre une monnaie fiduciaire. Il s’agit de Bitcoin Market, qui met fin à ses activités à mi-2011, après que paypal ait clos leur coopération, ce dernier permettait la médiation des paiements pour les bitcoins achetés. 

Un peu plus tard dans l’année, MtGox, une plateforme d’échange de cartes de jeux entame une transition et convertit son activité pour permettre l’achat et la vente de BTC. Longtemps, elle restera l’une des plus importantes du milieu, jusqu’au 28 février 2014 et le piratage de plus de 750 000 bitcoins, suite à quoi la société a fait faillite. 

C’est aussi cette année-là que la première transaction commerciale avec du BTC a lieu. En effet, le 22 mai 2010, le programmeur Laszlo Hanyecz achète deux pizzas pour un montant de 10 000 BTC, ce qui équivaut aujourd’hui à une centaine de millions de dollars.

Le 15 août 2010, bitcoin rencontre le premier et seul bug de son histoire, qui a obligé Satoshi Nakamoto à rembobiner la blockchain et à réparer cette faille. 

Tout au long de l’année, de nouveaux exchanges internationaux voient le jour et permettent l’achat de BTC avec de nouvelles devises.

En 2011, déjà, la capitalisation du Bitcoin dépasse le million de dollars. 

À la fin du mois de janvier 2011, 25% de tous les bitcoins ont déjà été mis en circulation. Cette année-là, il atteint un pic local à 32 USD.

En mars 2013, la capitalisation du BTC dépasse le milliard de dollars. Avril de la même année, un nouvel ATH (all-time-high) est établi à 266 dollars, suivi par une chute vertigineuse du cours du bitcoin de 80% en 6 jours.

En septembre 2013, les autorités allemandes reconnaissent le btc comme un moyen de paiement privé, ce qui aide à une adoption croissante de la cryptomonnaie. Grâce à cela, en à peine 8 semaines, un autre ATH est atteint, plaçant le BTC à 1 242 $.

En 2014, la faillite de MtGox n’impacte pas réellement l’adoption de celui-ci, au contraire, puisque quelques mois plus tard, TeraExchange reçoit l’approbation de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission américaine) pour créer le premier produit de gré à gré basé sur le prix du BTC. Cette dernière permet ainsi d’ouvrir l’audience du bitcoin aux représentants des marchés financiers, aux traders, à un public qui jusqu’alors, s’est montré réticent à ce nouvel actif.

Cependant, il faudra attendre jusqu’en mars 2017 pour atteindre une nouvelle percée du BTC qui cette fois-ci dépasse le prix de l’once d’or, pour s’établir à plus de 1 286 $.

C’est véritablement à partir de cette année-là, que le bitcoin éveille l’intérêt de certains pays. Notamment le Japon, qui commence à reconnaître largement le bitcoin comme une alternative légitime à sa monnaie.

A la mi-2017, Bitcoin Cash fait son apparition et provoque une scission. Cette cryptomonnaie, caractérisée par une taille de bloc plus importante, n’a jusqu’à maintenant pas réussi à s’imposer, et demeure loin derrière le bitcoin en capitalisation boursière. 

A la fin de l’année, le BTC fait grimper son prix jusqu’à environ 19 450 USD et une capitalisation autour des 100 milliards de dollars. Comme après chaque ATH, le BTC a connu une longue phase baissière jusqu’à frôler les 3200 USD.

Il faut attendre jusqu’en 2020 pour battre ce dernier record. L’année suivante, en septembre 2021, le Salvador devient le premier pays à adopter le bitcoin comme monnaie officielle. Un mois après, le premier ETF bitcoin est approuvé par la SEC et en novembre 2021 l’actuel ATH est établi à plus de 67 000 $.

Depuis, les gouvernements mondiaux ont montré une volonté de réglementer le domaine des cryptoactifs, motivé par le crash récent du token stable UST de l’écosystème terra. 

De plus, la situation financière mondiale n’est pas rassurante, et aux Etats-Unis, l’inflation atteint un chiffre record de 8.6%. Ainsi, nous connaissons une phase baissière importante, et le prix du BTC passe en dessous des 20 000 $ à la mi-2022.

Acheter ou vendre du Bitcoin (BTC)

Il est dorénavant facile d’acheter et de vendre du Bitcoin. De nombreuses plateformes vous permettent d’effectuer vos premiers achats en carte bleue ou par virement SEPA, comme par exemple Binance, Kraken ou Coinbase. Nous vous invitons à lire nos avis sur ces dernières afin de mieux choisir l’exchange qui vous correspond.

La capitalisation du Bitcoin (BTC)

La capitalisation du bitcoin a beaucoup évolué en 10 ans. En 2013, cette dernière dépasse le milliard de dollars, et connaît un premier pic au dernier trimestre de 2017 pour s’élever à 237 milliards.

Un rallye haussier l’amène de manière exponentielle à son dernier ATH en date de quasiment 1 100 milliards de dollars au premier trimestre 2021.

À la fin du premier trimestre 2022, après un retournement du marché et une phase baissière importante, la capitalisation du BTC s’élève à 689 milliards de dollars

Notre avis sur le futur du Bitcoin (BTC)

Il est difficile de se prononcer sur le futur du Bitcoin. De par sa technologie, cet actif est à la fois une révolution, mais représente un risque pour les marchés traditionnels.

Ainsi, tout est possible. Une adoption massive de la population pousserait le BTC à viser de nouveaux sommets. Une régulation sévère des institutions mondiales l’amènerait, au contraire, vers des niveaux historiquement bas.

Le taux d’inflation des monnaies fiduciaires actuelles, nous rappelle que le BTC, par son nombre limité, a su se prémunir contre ce risque. Sécurisé par la technologie blockchain, il représente le premier actif numérique considéré par de nombreux experts comme une monnaie crédible. 

Dans l’hypothèse d’une adoption croissante des cryptomonnaies, et d’une régulation forte mais juste des institutions, on peut s’attendre à ce que le BTC batte des nouveaux records. 

De plus, jusqu’à aujourd’hui, le Bitcoin a toujours surperformé les autres cryptomonnaies appelées “altcoin”. En effet, il reste aujourd’hui le crypto-actif avec le plus de liquidité, le plus de capitalisation, et le plus de popularité.

Enfin, certains relèveront les problèmes de scalabilité de la blockchain bitcoin, pour les paiements notamment. Cependant, une surcouche du réseau appelé “Lightning Network”, en phase de développement mais déjà déployée pour de nombreux commerces, vient assurer un avenir serein au BTC.

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FAQ

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C’est quoi le Bitcoin (BTC) ?

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Qui est le créateur du Bitcoin (BTC) ?

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Comment miner du bitcoin (BTC) ?

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Combien de temps pour miner un bitcoin (BTC) ?

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Combien de bitcoin en circulation (BTC) ?

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Pourquoi le bitcoin augmente (BTC) ?

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Comment avoir des bitcoin (BTC) ?

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Les avantages de la crypto monnaie Bitcoin (BTC)

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Mon aventure dans les cryptomonnaies commence au début du bull-run 2021. Je me suis d’abord renseigné sur la technologie blockchain, Bitcoin et Ethereum, par simple curiosité. J’ai rapidement été séduit par l’idéal porté par BTC, et j’ai alors décidé d’investir. Par la suite, je me suis intéressé aux NFTs à travers plusieurs écosystèmes, dont Ethereum, Solana, ou encore Avalanche. La technologie développée par Avalanche m’a convaincu, et j’ai alors décidé de passer de simple investisseur à entrepreneur, en créant mon propre projet NFT.

J’ai toujours aimé écrire et transmettre mes connaissances. J’ai commencé par le faire auprès de ma petite communauté sur Twitter, avec laquelle je partageais mes analyses et mes avis. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité d’allier mes deux passions, que sont l’écriture et le web3, en tant que rédacteur pour CryptoNeet. N’hésitez pas à me retrouver sur X/twitter.

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