La Croatie accélère sa réglementation des cryptomonnaies
RicL’Union européenne a décidé de mettre en place une réglementation claire avec le projet de loi MiCA. Cependant, son application à l’échelle européenne nécessite beaucoup de temps. Certains pays décident d'accélérer la cadence, afin d’attirer les entreprises de l’industrie blockchain. Il semble que cela soit le cas de la Croatie. Crypto-Neet fait le point.
Une réglementation en avance sur la loi MiCA
C’est la conclusion d’un rapport publié par dlnews.com. L’avocat et président de l’Association Blockchain en Croatie, Vlaho Hrdalo, affirme que le pays fait déjà ses premiers pas vers la mise en conformité. Il explique que l’objectif est de faire de la Croatie le pays qui permet aux entreprises d’obtenir leur passeport pour l’exercice au sein de l’UE.
Il s’agit d’une stratégie intéressante, mais qui n’est pas nouvelle. En effet, maintenant que la loi MiCA a été votée, il faut dorénavant qu’elle s’applique dans les 27 États membres de l’union. Une opération qui, selon la plupart des experts, ne peut pas être bouclée avant la fin de l’année 2024.
Certains pays décident donc de prendre de l’avance. En appliquant une mise en conformité précoce, ils espèrent attirer les entreprises web3 qui souhaitent exercer dans l’Union européenne.
Cette compétition prend dorénavant l’allure d’une course et en France, nous sommes loin d’être à la traîne. Plusieurs entreprises, comme Binance, ont décidé d’élire domicile dans l’hexagone.
Ainsi, la Croatie entre officiellement dans la danse. Le 30 juin, les régulateurs financiers croates ont adopté un nouveau règlement. Il ordonne aux sociétés de cryptomonnaies de s'enregistrer auprès des autorités dans un délai de 60 jours, procédure similaire à l’enregistrement PSAN en France.
Pour Vlaho Hrdalo, il s’agit d’un “régime de transition unique” en attendant l’application de MiCA. Il ne faut pas oublier qu’une entreprise qui obtient le droit de s’établir dans un État membre, peut ensuite étendre ses services aux autres pays, à la manière d’un “passeport”.
L’objectif est donc de proposer un enregistrement croate, qui permettra aux entreprises de s’installer dans le pays des Balkans. Une fois établis, ils pourront alors étendre leurs services. Une caractéristique qui va permettre à la Croatie d’attirer de nouvelles sociétés. Cependant, il n’est pas question de négliger l’aspect réglementaire :
"En pratique, cela signifiera une plus grande sécurité pour les utilisateurs des services et des normes plus strictes pour les prestataires de services", a expliqué Hrdalo.
Pour le moment, 18 entreprises ont décidé de s’enregistrer auprès de la Croatie. La grande majorité d’entre elles salue l’intérêt du gouvernement pour la mise en place d’une réglementation, avant MiCA.
L’industrie des cryptomonnaies s’était montrée réticente à certains aspects stricts et liberticides de la loi MiCA. Pourtant, lorsque l’on prend du recul et que l’on s'intéresse aux politiques menées aux Etats-Unis et en Chine par exemple, il y a de quoi relativiser. Tout n’est pas parfait, loin de là, mais le cadre posé a au moins le mérite d’être clair.
RicMon aventure dans les cryptomonnaies commence au début du bull-run 2021. Je me suis d’abord renseigné sur la technologie blockchain, Bitcoin et Ethereum, par simple curiosité. J’ai rapidement été séduit par l’idéal porté par BTC, et j’ai alors décidé d’investir. Par la suite, je me suis intéressé aux NFTs à travers plusieurs écosystèmes, dont Ethereum, Solana, ou encore Avalanche. La technologie développée par Avalanche m’a convaincu, et j’ai alors décidé de passer de simple investisseur à entrepreneur, en créant mon propre projet NFT.
J’ai toujours aimé écrire et transmettre mes connaissances. J’ai commencé par le faire auprès de ma petite communauté sur Twitter, avec laquelle je partageais mes analyses et mes avis. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité d’allier mes deux passions, que sont l’écriture et le web3, en tant que rédacteur pour CryptoNeet. N’hésitez pas à me retrouver sur X/twitter.
