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Kev Adams est impliqué dans une arnaque NFT

Kev Adams impliqué dans une arnaque NFT ?

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Richard "Ororys"Ric
par Richard "Ororys"Article publié le 25 avril 2023

Le nom de Kev Adams est partout sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Malheureusement pour lui, il est régulièrement associé aux mots arnaque et NFT. De quoi s’agit-il vraiment ? A-t-il vraiment fait la promotion d’une escroquerie ? Crypto-Neet vous propose d’y regarder de plus près.

Kev Adams est impliqué dans une arnaque NFT
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Des investisseurs perdent plus d’un million d’euros

Plush NFT. Voici le nom du projet qui met plusieurs influenceurs dans une situation délicate. En tête d’affiche, Kev Adams, accusé d’avoir embarqué sa communauté dans une arnaque à grande échelle. 

L’affaire a été propagée par Mediapart, qui a mené une enquête sur le sujet, publiée le 23 avril 2023. Dans cette dernière, on apprend que plusieurs influenceurs ont participé à la promotion d’un projet de NFT. L’objectif de cette collection était de permettre à ses détenteurs de prendre part à la production d’un film d’animation. 

À la fin de la réalisation de ce film, les holders d’un Plush NFT devaient même se partager près de 80 % des recettes engendrés au box-office mondial. L’équipe du projet promettait que ce type de production récoltait en moyenne 700 millions de dollars. Ils estimaient ainsi un ROI de plus de 500 % sur la somme engagée par les investisseurs pour l’achat d’un NFT. 

Résultat : deux ans plus tard, le projet n’a réussi à vendre qu’environ 2,5 % des NFTs nécessaires pour la production du film. L’équipe ne donne plus aucune nouvelle. Ce sont donc environ 700 investisseurs qui auraient perdu la somme de plus d’un million d’euros en totalité. Kev Adams et d’autres influenceurs sont directement cités dans cette enquête. 

Kev Adams se défend publiquement

Le principal intéressé a décidé de prendre la parole sur twitter hier soir, à travers un poste où il se défend des accusations qui lui sont portées. 

Il explique avoir été contacté en 2021 pour ce projet de film d’animation au financement participatif. Il avait été séduit par l’idée de pouvoir impliquer sa communauté dans la réalisation et la production d’un film. Il explique même avoir vérifié le sérieux des équipes et des studios associés au projet. 

Il dit avoir “compris par la suite que leur projet était trop ambitieux et inadapté au marché des NFT et du cinéma”. Il a ajouté n’avoir perçu “aucune rémunération”. Il se place également du côté des victimes et réfute les accusations qui le citent comme “le cerveau” de l’opération. 

D’autres artistes et influenceurs avaient accepté de participer à la promotion du projet, et/ou de prêter leur voix pour le film. On peut notamment citer Doigby, Camille Lellouche, GIMS, ou encore Dadju. Ils n’ont pas encore décidé de prendre la parole sur les réseaux.

Un projet mal construit

Bien que Kev Adams dit ne pas s’être douté des incertitudes existantes, des signes avant-coureurs avaient été relevés par la communauté. On pense notamment à Ocelot, qui avait écrit un thread explicatif sur les ambitions irréalisables d’un tel projet. Il a été publié en mai 2022, il y a donc presqu’un an. 

Dans cette analyse, on peut notamment lire que Plush NFT était une collection composée de 50 000 pièces, vendues à environ 1 200 euros/unité. Des nombres qui révèlent une totale méconnaissance du marché des NFT de la part du projet. Les influenceurs qui ont participé à sa promotion ne sont donc pas exempt de tout reproche

Ocelot a d’ailleurs répondu à la prise de parole de Kev Adams à travers un tweet. Il met en lumière le “financement d’une villa pour une soirée d’anniversaire” par Fabien Tref, qui est à l’origine de ce projet. Kev Adams aurait donc perçu un avantage “en nature”

Ce type de rémunération rentrerait dans le cadre de la nouvelle loi concernant les influenceurs, dont nous vous avons parlé ici même, sur Crypto-Neet. Pourtant, il ne semble pas que les artistes comme Kev Adams puissent être concernés. 

Le flux médiatique s’accorde pour dénoncer les dérives de notre secteur. Tout comme cette nouvelle loi, ils souhaitent pénaliser les utilisateurs expérimentés de notre domaine. Pourtant, ce projet, et les personnes qui ont participé à sa promotion sont complètement extérieurs à notre marché. 

L’enquête menée par Mediapart s’est d’ailleurs appuyée sur les nombreux travaux effectués par les membres de notre communauté. Tout comme eux, nous souhaitons légiférer pour assainir notre milieu. Cependant, l’ambition des régulateurs est actuellement de taper un grand coup de massue sur le secteur tout entier, sans distinction. Leurs méthodes pourraient bien se montrer contre-productives. 

Nous espérons que les investisseurs pourront récupérer l’argent qu’ils ont placé dans le projet. Une grande partie des NFT avait été vendue en monnaie FIAT. Cela peut signifier qu’une majorité des détenteurs ne sont pas des habitués du milieu. Il s’agit d’utilisateurs novices, qui ont pu être trompés par la publicité engagée des influenceurs. 

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Mon aventure dans les cryptomonnaies commence au début du bull-run 2021. Je me suis d’abord renseigné sur la technologie blockchain, Bitcoin et Ethereum, par simple curiosité. J’ai rapidement été séduit par l’idéal porté par BTC, et j’ai alors décidé d’investir. Par la suite, je me suis intéressé aux NFTs à travers plusieurs écosystèmes, dont Ethereum, Solana, ou encore Avalanche. La technologie développée par Avalanche m’a convaincu, et j’ai alors décidé de passer de simple investisseur à entrepreneur, en créant mon propre projet NFT.

J’ai toujours aimé écrire et transmettre mes connaissances. J’ai commencé par le faire auprès de ma petite communauté sur Twitter, avec laquelle je partageais mes analyses et mes avis. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité d’allier mes deux passions, que sont l’écriture et le web3, en tant que rédacteur pour CryptoNeet. N’hésitez pas à me retrouver sur X/twitter.

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