La Suisse fait une annonce choc sur une crypto : vision stratégique ou erreur historique ?
CléLa Banque nationale suisse (BNS) vient d’annoncer qu’elle ne considère pas Bitcoin comme un actif de réserve légitime. Selon son président, Martin Schlegel, la volatilité extrême, le manque de liquidité et les risques de sécurité font de Bitcoin un mauvais choix pour les réserves de la Suisse.
Mais cette décision radicale est-elle vraiment fondée, ou la Suisse est-elle en train de passer à côté d’une révolution monétaire inévitable ?
Bitcoin trop instable pour la Suisse ?
La BNS justifie son rejet en avançant plusieurs arguments-clés :
Une volatilité trop élevée : contrairement à l’or ou aux monnaies étrangères, Bitcoin subit des variations de prix trop brutales, ce qui le rend peu fiable comme réserve de valeur.
Un manque de liquidité : en période de crise, convertir rapidement de grandes quantités de BTC en fiat pourrait être un défi, ce qui affaiblirait la résilience financière de la Suisse.
Des risques de sécurité : piratages, incertitudes réglementaires et vulnérabilités liées aux plateformes d’échange rendent Bitcoin trop risqué pour une institution comme la BNS.
Mais… est-ce vraiment un argument suffisant face à la montée en puissance de Bitcoin dans le monde entier ?
Une position qui va à l’encontre des tendances mondiales ?
Alors que des pays comme le Salvador et les Émirats arabes unis intègrent Bitcoin dans leur stratégie monétaire, la Suisse préfère jouer la prudence. Pourtant :
De plus en plus de fonds souverains achètent du Bitcoin, voyant en lui une alternative crédible aux monnaies fiduciaires en crise.
Les régulations s’adaptent progressivement, et Bitcoin gagne une légitimité croissante auprès des investisseurs institutionnels.
Le modèle économique de la Suisse repose sur l’innovation et la finance, ce qui rend surprenante cette volonté de ne pas intégrer Bitcoin à sa stratégie de diversification.
Alors, la Suisse est-elle en train de rater une opportunité unique ?
Vision prudente ou erreur stratégique ?
Si la BNS refuse d’adopter Bitcoin aujourd’hui, elle pourrait être contrainte de revoir sa position dans les prochaines années :
Si Bitcoin continue d’être adopté par les grandes puissances, la Suisse sera-t-elle forcée de faire marche arrière ?
Si l’inflation mondiale s’aggrave, la BNS devra-t-elle admettre que Bitcoin est une réserve de valeur incontournable ?
Si d’autres banques centrales investissent massivement dans Bitcoin, la Suisse risque-t-elle de perdre son statut de pionnière financière ?
Ce choix pourrait bien être une erreur historique… et Bitcoin n’a pas fini de défier les banques centrales !
CléRédacteur pour Crypto-Neet. J'ai commencé à m'intéresser aux cryptomonnaies en 2017, juste avant le bull run de fin d'année. Après avoir réalisé toutes les erreurs de débutant, j'ai décidé de m'intéresser sérieusement à la blockchain, à la DeFi et au trading. C'est aujourd'hui devenu une passion de tous les jours que je partage à travers des articles d'actualités et des reviews vulgarisées. Passionné aussi par la création de contenus, je tente de créer une expérience intéressante et facile à utiliser pour les lecteurs et utilisateurs. Dernièrement, je me spécialise sur l'utilisation de Midjourney pour accompagner nos contenus sur la cryptomonnaie. Je rédige aussi des articles sur Alti Trading et Tradingbeasts. Retrouvez-moi sur X.
