Hong Kong distribue ses premières licences crypto de 2025… et ça va faire mal !
Le régulateur financier de Hong Kong (SFC) vient d’attribuer deux nouvelles licences crypto aux plateformes PantherTrade et YAX. Une annonce qui fait monter la tension dans un marché sous surveillance stricte depuis des mois. Mais derrière cette façade de régulation, qui profite vraiment de ces licences ? Décryptage.
Hong Kong serre la vis sur les exchanges : qui survivra ?
Depuis mi-2024, la SFC joue la carte de la prudence avec un cadre réglementaire qui n’a rien d’une promenade de santé. Avec ces deux nouvelles licences, le compteur grimpe à sept plateformes autorisées. Mais ne vous emballez pas : des dizaines d’autres exchanges restent sur la touche, incapables de répondre aux exigences ultra-strictes du régulateur.
Des licences… pour qui au final ?
Soyons clairs : si vous pensiez que Hong Kong ouvrait la porte en grand aux exchanges crypto, vous faites erreur. Officiellement, seules 10 plateformes ont réussi à s’enregistrer depuis 2020 sous la loi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AMLO). Mais la SFC avait promis 11 licences avant fin 2024… et on est encore loin du compte.
Même pour les heureux élus, la route est semée d’embûches. Les contrôles sont féroces :
Audits sur place des infrastructures de sécurité
Examen des processus KYC (Know Your Customer)
Vérification de la protection des actifs clients
Autrement dit, la SFC ne rigole pas et les exchanges crypto doivent jouer selon SES règles, ou disparaître.
Les crypto-monnaies disponibles à Hong Kong : un choix (très) limité
Vous rêvez d’une diversité d’actifs comme sur Binance ou Coinbase ? Mauvaise nouvelle ! À Hong Kong, vous pouvez dire adieu aux shitcoins et aux tokens exotiques. Seules 4 cryptos sont officiellement tradables :
Avalanche (AVAX)
Chainlink (LINK)
Rien de plus. Exit les memecoins, exit Solana, exit les tokens de la DeFi. Ici, la SFC contrôle tout.
Pourquoi autant de restrictions ?
Hong Kong veut se positionner comme un hub crypto sécurisé, mais sans les risques. Ce qui explique un cadre ultra-verrouillé où seuls quelques projets “sérieux” sont tolérés. Mais qui décide de ce qui est sérieux ou non ? Spoiler : les régulateurs, et certainement pas le marché.
Régulation stricte = fuite des capitaux crypto ?
Avec cette approche ultra-régulée, Hong Kong attire-t-il vraiment les investisseurs crypto ? Rien n’est moins sûr. Pendant que la ville verrouille son marché, d’autres places financières en Asie prennent le relais. Singapour, par exemple, adopte une approche plus flexible qui séduit de plus en plus d’acteurs du secteur.
Les exchanges non conformes vont-ils se plier aux exigences de la SFC ou migrer ailleurs ? La question reste en suspens. Une chose est sûre : la course aux licences ne fait que commencer, et tous ne passeront pas la ligne d’arrivée.
La suite ? Un combat entre régulation et innovation… Et ça risque de saigner.
Rédacteur pour Crypto-Neet. J'ai commencé à m'intéresser aux cryptomonnaies en 2017, juste avant le bull run de fin d'année. Après avoir réalisé toutes les erreurs de débutant, j'ai décidé de m'intéresser sérieusement à la blockchain, à la DeFi et au trading. C'est aujourd'hui devenu une passion de tous les jours que je partage à travers des articles d'actualités et des reviews vulgarisées. Passionné aussi par la création de contenus, je tente de créer une expérience intéressante et facile à utiliser pour les lecteurs et utilisateurs. Dernièrement, je me spécialise sur l'utilisation de Midjourney pour accompagner nos contenus sur la cryptomonnaie. Je rédige aussi des articles sur Alti Trading et Tradingbeasts. Retrouvez-moi sur X.