Le lancement de Starknet se révèle être une opportunité inattendue
Starknet a procédé au airdrop de son jeton STRK aux utilisateurs éligibles. Un processus qui avait généré de nombreux déçus, car les conditions d’éligibilité n’étaient pas claires, et pour certains, elles étaient mal conçues. Malgré la controverse croissante, il semblerait que l’événement ait connu un succès relatif, avec une cryptomonnaie qui se porte plutôt bien. On fait le point.
Le lancement du jeton STRK connaît un succès inattendu
Le jeton STRK s’est lancé dans la controverse, avec un airdrop qui n’a pas fait l’unanimité. Pourtant, son lancement est réussi avec une capitalisation boursière totale diluée (FDV) qui a dépassé les 20 milliards de dollars. Une performance justifiée par la forte attente de la communauté pour ce layer-2, en développement depuis plusieurs années.
Starknet n’a pas démarré son aventure de la meilleure des manières, avec une controverse avant même la sortie du jeton. Le 20 février, les développeurs de Starknet ont alloué environ 700 millions de jetons STRK sur une offre totale de 10 milliards pour récompenser les utilisateurs et les développeurs de Starknet. Au cours des 90 premières minutes, 45 millions de jetons STRK ont été réclamés et ont depuis dépassé les 220 millions.
Les utilisateurs ont jusqu'au 20 juin 2024 pour réclamer le solde. Malgré l'enthousiasme des investisseurs, le prix des jetons STRK a chuté à 2 dollars par rapport à son prix d'ouverture de 7 dollars sur la bourse de crypto-monnaies Binance. Le protocole conserve tout de même une valeur élevée. Actuellement, le protocole a une valeur totale bloquée (TVL) de 57 millions de dollars.
La controverse continue malgré un départ réussi
Le même jour, le développeur de Yearn Finance, Banteg, a allégué que les développeurs de Starknet avaient inclus des chasseurs d'airdrop dans sa liste d'éligibilité malgré des avertissements préalables.
"Il semble que seules les données des chasseurs aient été utilisées, mais pas les renommages", a écrit Banteg. Les développeurs de Starknet ont confirmé que les développeurs renommés ne seront pas laissés de côté. Nous en saurons peut-être plus dans quelques jours.
Le développeur de Yearn Finance a précédemment averti Starknet au sujet des 1,3 million d'adresses de portefeuilles éligibles pour l'airdrop STRK. Selon lui, environ 701 544 adresses étaient prétendument liées à des comptes GitHub renommés contrôlés par des chasseurs d’airdrop.
Les chasseurs d'airdrop cherchent à gagner de l'argent en récoltant des airdrop, tout en minimisant les efforts à fournir. Ils développent des scripts, afin de rendre éligibles de nombreux portefeuilles et ainsi de réclamer un airdrop important.
En mars dernier, il a été révélé que des chasseurs d'airdrop avaient regroupé pour 3,3 millions de dollars de jetons provenant de l'airdrop Arbitrum (ARB). Cet argent provenait de 1 496 portefeuilles regroupés en seulement deux portefeuilles qu'ils contrôlaient.
Le développeur de Yearn Finance fait référence au airdrop réservé aux développeurs qui contribuent à améliorer le protocole sur Github. Selon lui, nombre d’entre eux n’ont pas réellement été impliqués et ont seulement effectué des simples modifications en boucle pour se rendre éligible.
Bien que Starknet ait connu une controverse importante pour son lancement, le projet a su résister à la tempête. Finalement, le STRK a connu des débuts plutôt réussis, ce qui est un bon signe pour le protocole. Il faudra tout de même réussir à redorer le blason de Starknet auprès de la communauté, à travers d’autres initiatives dans le futur.
Mon aventure dans les cryptomonnaies commence au début du bull-run 2021. Je me suis d’abord renseigné sur la technologie blockchain, Bitcoin et Ethereum, par simple curiosité. J’ai rapidement été séduit par l’idéal porté par BTC, et j’ai alors décidé d’investir. Par la suite, je me suis intéressé aux NFTs à travers plusieurs écosystèmes, dont Ethereum, Solana, ou encore Avalanche. La technologie développée par Avalanche m’a convaincu, et j’ai alors décidé de passer de simple investisseur à entrepreneur, en créant mon propre projet NFT.
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